dimanche 12 octobre 2014

Ushuaia à Bogota (Colombie part 2)

             Pour franchir les 650km (en 8 jours) qui nous séparaient des Caraïbes depuis Santafé de Antioquia, il nous fallait d'abord traverser la ville de Medellín. En jetant un coup d’œil sur Google Map, on compris vite que ça allait être le bordel! La meilleure façon était donc de s’arrêter sur le bord de la route avant la ville pour prendre un camion qui veuille bien nous déposer de l'autre côté. En Colombie, le premier routier qui aura de la place s’arrêtera sans hésitation. Après une vingtaine de minutes, les 2 vélos étaient à l’arrière d'un pick-up. Le chauffeur, vraiment sympathique nous proposa même de faire un détour pour nous déposer directement sur notre route. Après Medellín, 90 km de montée nous attendait avant de redescendre dans les plaines jusqu’à Carthagène. La route fut difficile, le thermomètre affichait 38 degrés à 10h00 pour rejoindre les 46 en après-midi et ne baissera uniquement le soir vers 22h00 accompagné de gros orages. Impossible de camper, nous sommes donc devenus habitués des motels de routiers pas très confortables mais pas chers!
             
          Arrivés à Carthagène épuisés par la chaleur et l'humidité, nos pieds enflés et nos fesses biens irritées! La vieille ville est magnifique. C'est la deuxième cité coloniale du pays. Pour nous, cela voulait dire que nous avions traversé le sous-continent à vélo. Il fallait quand même fêter ça! Nous restions 5 jours pour se reposer dont 3 jours de trop!
 La Colombie comprend des régions pauvres, très pauvres et Carthagène est LA station balnéaire. Les 400 derniers kilomètres (et une grosse partie du reste des Caraïbes), nous avons traversé des villages où les familles vivaient dans une seule pièce en tôle ou en bambou sans fenêtres, sans portes, sans électricité, sans lits, cuisinant à l'extérieur en faisant un feu sur des pierres et où les enfants ont comme seul jouet les restants de pneus éclatés laissés par les camions. Alors lorsque vous arrivez dans une ville où vous voyez les riches colombiens et certains touristes vivant dans l'abondance, l'ignorance la plus totale et se plaindre que le wi-fi fonctionne mal, où qu'il n'y ait pas d'eau chaude alors qu'il fait 40 degrés. Ça laisse amer !

            Par la suite, nous avons rejoint la ville de Santa Marta qui est la première ville colonisée du pays. Le centre historique est très agréable. Ici, nous réfléchissons à la fin de notre voyage. Ils nous reste 1 mois pour nous rendre à Bogota donc beaucoup de temps libre. Il faut dire ce qui en est, la plupart des plages colombiennes n'ont rien d’exceptionnelles. C'est sale, très bruyant, et surpeuplé. Une autre option existe. Celle du Parc National de Tayrona, onéreux, difficiles d'accès à vélo et où les critiques ne sont pas très bonnes non plus. En revanche, nous savons qu'il y a le P.N el Cocuy situé à environ 300km au nord-est de Bogota. Les randonneurs et alpinistes en parlent comme étant un des plus beau parc du continent. En raison de sa difficulté d'accès (14h de bus) et du fait qu'il n'y ait aucune structure sur place, seul les plus motivés se retrouvent là-bas. Et puis pour nous c'est quand même important de finir ce voyage comme on l'a commencé..... au milieu de nulle part, en pleine nature.
         

            Nous reprendrons la route demain pour ce qui est la dernière partie de cette aventure. Cela fait bizarre de retourner vers le sud et Aglaé a même commencé à faire le décompte kilométrique (965km)! 
On se retrouve à Bogota....



Après Medellín où nous retournons en altitude.
Barrage militaire. Très fréquent, en moyenne un tout les 50 km
Dans les plaines
En entrant dans un village où Peter nous accueilli avec un "Hola"
 Carthagène
balade dans le centro....
sur le fort....
ou nous dégustions une bonne bière.
Après une semaine d'avoine, sandwich et riz tomates: la première bonne pizza depuis très longtemps et bien mérité.
Un bel hôtel dans la vieille ville.

À la tombée de la nuit

rue typique.
au moins c'est clair
regarder la mer


En Colombie beaucoup de gens n'ont pas de téléphone et peuvent acheter des minutes dans la rue.
un autre perroquet qui aimait finir mes fonds de bière...

visite de la marina.
belle démarcation !
Un autre cycliste arriva à l'hôtel, Thomas, un allemand qui venait de fêter ses 50 ans et 45 000 km!
Aglaé roulant à 30cm de ce beau serpent de plus d'un mettre de long. Dommage que personne ait filmé sa réaction!
À Santa Marta, accueillis avec un beau couché de soleil

le lendemain....
visite de la ville






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